Publié dans Editorial

L’ouverture tant attendue !

Publié le vendredi, 25 février 2022

Enfin ! Le ciel de Madagasikara rouvre ! Le Conseil des ministres réuni ce mercredi 23 février décrète la réouverture du ciel malagasy à partir du 5 mars. Et cela, grâce à la baisse significative des chiffres  des contaminés et des décès de la Covid sur tout le territoire national. Désormais, tous les trafics aériens, maritimes et terrestres pourront avoir lieu. L’espoir est de nouveau permis. En effet, un grand ouf de soulagement et d’espoir à tous les opérateurs !
Rappel des faits. Le 20 mars 2020, un jour de vendredi au soir, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonçait aux antennes nationales (radio et télévision publiques) que le virus, tant redouté, de la Covid-19 débarque au pays. Trois cas positifs importés ont été détectés à l’aéroport international d’Ivato. Immédiatement, la première mesure qui s’impose fut le confinement total. Ainsi, le Gouvernement malagasy ordonnait la fermeture sine die du ciel du pays à tout trafic aérien sans distinction.En dépit des appels de détresse des opérateurs évoluant dans le tourisme, le Gouvernement fut intraitable à toute tentative de réouverture des frontières. Il fallait attendre la « Rencontre avec les entrepreneurs francophones, belges et marocains » à l’Hippodrome Longchamp à Paris (France), au mois d’août 2021, à laquelle Madagasikara fut convié avec les honneurs pour que les choses commencent à bouger. En effet, acculées et dos au mur, les autorités du pays ont concédé à la réouverture du trafic aérien à partir du mois d’octobre 2021. Encore faut-il l’admettre qu’il s’agissait des vols limités impérativement au trafic vers et en provenance uniquement de Paris.
Devrait-on faire état, en marge de la situation critique causée par la fermeture du trafic aérien, de la problématique du cas de la Compagnie nationale Air Madagascar. L’ancien fleuron de l’économie nationale agonise ! Bien avant que la pandémie de la Covid-19 atterrisse au pays, Air Mad se trouve déjà en état végétatif et malgré les efforts entrepris, elle ne parvient pas à surmonter ses problèmes. La lenteur de la prise décision au niveau des autorités s’explique en partie par la crise apparemment irrésolue de la Compagnie.
L’économie nationale subit de plein fouet les impacts destructifs du confinement, en général, et de la fermeture des portes du pays en particulier. Aucune économie, quel que soit le choix appliqué, ne résiste ou ne subsiste point dans un système en vase clos.Le tourisme en est le premier secteur le plus durement touché. En 24 mois et plus d’inactivité sinon coincé, ce secteur hautement générateur de devises s’agenouille et même sur le point de rendre son âme. Pour tout dire à quel point la décision gouvernementale de rouvrir le ciel malagasy arrive à point nommé.
Les opérateurs s’apprêtent, ainsi, à démarrer en … trombe leurs activités. D’autant que la mise à flot de ce secteur à fortes potentialités exige un minimum de temps de préparation allant de trois mois à un an. Il faut bien rattraper les retards et les gaps encaissés. Les manques à gagner s’élèvent à des milliards d’ariary.
La réouverture totale des frontières intéresse  toutes les activités économiques du pays. Il est grand temps que la machine tourne !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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